1792-1811 : Antoine Valérien LESCUN

1811-1815 : Joseph MARCADET

1815-1821 : Pierre HOURQUET

1821-1837 : Pierre PEYROUTET

1837-1839 : Joseph MARCADET

1839-1852 : Pierre PEYROUTET

1852-1859 : François CASSOU

1859-1868 : Jean LABES

1868-1870 : Jean-Cyprien SAUBATTE

1870-1879 : Frédéricq Adolphe RIQUEBOURG

1879-1886 : Joseph PÉTRIQUE

1886-1904 : Jules CAZABIEILLE

1908-1912 : Bernard COURADES

1912-1920 : Pierre DOASSANS

1920-1925 : Pierre DONZELOT

1925-1944 : Marcellin GUILHAMASSÉ

1944-1947 : Victor MONGUILHET

1947-1989 : Jean LABARRÈRE

1989-2008 : Laurent AUBUCHOU-AUROUIX

2008-2014 : Patrick MOURA

2014-en cours : Marc CANTON

 

La France commémore jusqu'en 2018 le centenaire du premier grand conflit mondial : la Première Guerre Mondiale. Plus de 1,3 millions de soldats ont été tués pour défendre la liberté.

S'inscrivant dans ce mouvement national, la commune d'Asson rend hommage à ses 90 enfants tombés au champ d'honneur pendant la Grande Guerre.

Inscrits sur le monument aux morts, voici par ordre alphabétique la liste des Assonais qui ont péri suite à ce conflit. En 2018, 5 assonais "oubliés" ont été gravés sur le monument aux morts d'Asson.

Vous pouvez cliquer sur leurs noms pour visualiser leur registre militaire. Il détaille l'état civil, le physique, et les différentes opérations auxquelles ils ont participé.

ARQUÉ JOSEPH THÉODORE
Né le 2 mars 1874 à Asson. Soldat au 143e R.I. de Pau. Mort pour la France le 29 juin 1915 (41 ans), "tué à l'ennemi" au hameau des Brebis à Bully-les-Mines dans le Pas-de-Calais.
AUGÉ JEAN MARIE AUBIN ANDRÉ
Né le 18 septembre 1892 à Coarraze. Soldat au 12 R.I. de Tarbes. Mort pour la France le 20 septembre 1914 (22 ans) à Oulches dans l'Aisne.
BARRABOURG GERMAIN
Né le 11 juillet 1882 à Asson. Soldat au 83e R.I. de Saint-Gaudens. Mort pour la France le 20 décembre 1914 (32 ans), "mort après blessure par balle" à Perthès-lès-Hurlus dans la Marne.
BARRABOURG SYLVAIN
Né le 23 juin 1882 à Asson. Soldat au 83e R.I. de Saint-Gaudens. Mort pour la France le 30 décembre 1914 (32 ans) à Perthès-lès-Hurlus dans la Marne. Inhumé à la Nécropole Nationale de Suippes-Ville dans la Marne (tombe 4552).
BARAILHÉ ALPHRED JEAN MARIE
Né le 31 janvier 1895 à Asson. Soldat au 65e R.I. de Nantes. Mort pour la France le 26 octobre 1915 (20 ans), "tué à l'ennemi" au Mesnil-lès-Hurlus dans la Marne. Inhumé à la Nécropole Nationale de la Crouée à Souain-Perthes-lès-Hurlus (tombe 3457).
BAUCOUESTE JEAN
Né le 1er décembre 1884 à Lestelle. Soldat-mécanicien au 2e groupe d'aviation escadrille. Mort pour la France le 9 novembre 1916 (32 ans) au Bourget en Seine-Saint-Denis, "suite au choc de l'hélice au moment de la mise en marche du moteur".
BÉNÉDEYT VICTOR
Né le 17 novembre 1888 à Peyrouse (65). Soldat au 12e R.I. de Tarbes. Mort pour la France le 14 novembre 1914 (26 ans) à Asson "suite à des blessures de guerre".
BERNATAS PIERRE OMER
Né le 9 septembre 1888 à Asson. Soldat au 57e R.I. de Bordeaux. Mort pour la France le 29 août 1918 (30 ans), "tué à l'ennemi" à Nesle dans la Somme.
BIRA JACQUES
Né le 27 juillet 1877 à St-Pé (65). Soldat au 42e R.I. de Belfort. Mort pour la France le 15 mai 1916 (39 ans) dans l'ambulance 13 à Dugny dans la Meuse, "tué à l'ennemi".
BIRA JEAN JOSEPH
Né le 30 décembre 1881 à St-Pé (65). Soldat au 83 R.I. de Saint-Gaudens. Mort pour la France le 16 juin 1916 à Arras dans le Pas-de-Calais.
BLAIZE-PASCAU SIMON
Né le 23 juillet 1890 à Lestelle. Soldat au 88e R.I. de Auch. Mort pour la France le 9 mai 1915 (25 ans) à Roclincourt dans le Pas-de-Calais, suite à une blessure.
BOUSQUET PIERRE
Né le 4 novembre 1891 à Arthez-d'Asson. Soldat au 24e R.I. coloniale de Toulon. Mort pour la France le 27 août 1914 (23 ans), "tué à l'ennemi" durant la bataille de Jaulnay dans la Meuse.
BUZY PIERRE
Né le 2 janvier 1882 à Capbis. Soldat au 418e R.I. du Camp de Souges en Gironde. Mort pour la France le 18 avril 1917 (35 ans) durant la bataille du Chemin des Dames à Cerny dans l'Aisne.
CALIBET ALBERT
Né le 17 juillet 1898 à Asson. Soldat au 131e R.I. d'Orléans. Mort pour la France le 26 septembre 1918 (20 ans) à l'hôpital complémentaire de Jurançon, "à la suite d'une maladie contractée en service".
CALIBET BERNARD
Né le 2 septembre 1896 à Asson. Soldat au 255e R.I. de Pont-Saint-Esprit. Mort pour la France le 25 septembre 1917 (21 ans) dans l'ambulance 3/6 à Bouy dans la Marne, "suite à des blessures de guerre". Inhumé à la Nécropole Nationale de la Crouée à Souain-Perthes-lès-Hurlus dans la Marne (tombe 94).
CAMBORDE JOSEPH
Né le 19 juin 1879 à Asson. Soldat au 18e R.I. de Pau. Mort pour la France le 3 décembre 1915 (36 ans) à l'hôpital de Bahenhausen en Allemagne, "suite à des blessures".
CARRAZÉ ALBERT LUCIEN
Né le 31 août 1888 à Montévidéo (Uruguay). Caporal au 88e R.I. de Auch. Mort pour la France entre le 16 février et le 25 octobre 1915 (27 ans), "tué à l'ennemi" près de Roclincourt dans le Pas-de-Calais.
CASTILLON THÉOPHILE
Né le 10 janvier 1889 à Los Angeles (États-Unis). Soldat au 18e R.I. de Pau. Mort pour la France le 6 mai 1917 (28 ans), "tué à l'ennemi" à Craonne dans l'Aisne, pendant la bataille du Chemin des Dames.
CAYÈRE JEAN FABIEN
Né le 13 décembre 1894 à Asson. Soldat au 49e R.I. de Bayonne. Mort pour la France le 26 mai 1916 (22 ans), "tué à l'ennemi" à Douaumont dans la Meuse.
CAZABAN LÉONCE
Né le 22 janvier 1885 à Nay. Soldat au 7e R.I. de Cahors. Mort pour la France le 11 juin 1919 (34 ans), à l'hôpital 34 de Pau, "suite à une maladie contractée en service".
CAZENAVE JACQUES CLÉMENT
Né le 26 novembre 1881 à Asson. Sergent au 283e R.I. de Saint-Gaudens. Mort pour la France le 21 octobre 1914 (33 ans), au bois des Chevaliers dans la Meuse.
CAZENAVE JEAN JULIEN BERNARD
Né le 1er août 1891 à St-Jean-de-Luz. Soldat-cycliste au 14e R.I. de Toulouse. Mort pour la France le 17 juillet 1918 (27 ans), dans la grange de la ferme Lecomte à Bugny dans l'Aisne, suite à des blessures de guerre.
CAZENAVE JOSEPH
Né le 18 avril 1883 à Asson. Soldat au 59e R.I. de Briançon. Mort le 26 janvier 1914 (31 ans) en Arles (Bouches-du-Rhône).
COTDEHOSSES ANTOINE
Né le 6 juin 1894 à Arthez-d'Asson. Soldat au 12e R.I. de Tarbes. Mort pour la France le 12 juillet 1918 (24 ans), à l'ambulance 13/16 à Catenoy dans l'Oise, "suite à des blessures de guerre".
COURADES JEAN-PIERRE
Né le 17 juin 1896 à Asson. Soldat au 42e R.I. coloniale de Marseille. Mort pour la France le 17 mai 1917 (21 ans), "tué à l'ennemi" lors de la bataille des Pitons Rocheux au-niveau de la boucle de la Cerna en Macédoine.
COURTADE JEAN BAPTISTE
Né le 27 janvier 1894 à Asson. Soldat au 24e bataillon de chasseurs. Mort pour la France le 10 mai 1915 (21 ans), "tué à l'ennemi" lors du combat de Sillacker-Wasen à Metzeral dans le Haut-Rhin.
CROUSEILLES EDMOND ERNEST
Né le 23 juillet 1892 à Asson. Soldat au 12e R.I. de Tarbes. Mort pour la France le 7 novembre 1915 (23 ans), "tué à l'ennemi" près de la position de la Mietté, à Pontavert dans l'Aisne. Inhumé à la Nécropole Nationale de Pontavert dans l'Aisne (tombe 3750).
CURET CLOVIS HONORÉ
Né le 28 février 1878 à Asson. Lieutenant au 51e R.I. de Beauvais. Mort pour la France le 2 mai 1917 (39 ans), "tué à l'ennemi" lors du combat de la Neuville à Cauroy-lès-Hermonville dans la Marne.
ESCALÉ JEAN FÉLIX
Né le 22 janvier 1894 à Asson. Soldat au 2e régiment de dragons de Lunéville. Mort pour la France le 2 novembre 1914 (20 ans), "tué à l'ennemi" à Zonnebeke en Belgique.
ESCALÉ LÉON JEAN PIERRE
Né le 4 novembre 1890 à Asson. Caporal au 12e R.I. de Tarbes. Mort pour la France le 20 août 1917 (27 ans), "tué à l'ennemi" à Louvemont dans la Meuse.
ESPOUNECARBOU JEAN GERMAIN
Né le 22 juin 1894 à Asson. 2e canonnier-conducteur au 57e régiment d'artillerie de Toulouse. Mort pour la France le 4 février 1915 (20 ans), à l'hôpital complémentaire 61 de Toulouse, suite à une maladie imputable au service.
FRADY EUGÈNE
Né le 2 juin 1889 à Asson. Soldat au 8e régiment de zouaves (Maroc). Mort pour la France le 24 juin 1915 (26 ans) à Camblain-l'Abbé, suite à des blessures de guerre, pendant son transport dans l'ambulance.
GAILLICOU JEAN JOSEPH HIPPOLYTE
Né le 17 mai 1893 à Asson. Soldat au 26e R.I. de Nancy. Mort pour la France le 30 juillet 1916 (23 ans), "tué à l'ennemi" à Maurepas dans la Somme.
GASSIE CHARLES
Né le 19 décembre 1887 à Asson. Soldat au 49e R.I. de Bayonne. Mort le 21 avril 1918 (30 ans) à Asson, "suite à une maladie aggravée en service".
GROUSSET JEAN-MARIE
Né le 6 août 1886 à Lestelle. Soldat au 212e R.I. de Tarbes. Mort pour la France le 12 février 1919 (33 ans) à l'hôpital de Cherbourg, "suite à une grippe contractée en captivité".
GUICHOT JEAN-BAPTISTE
Né le 24 juin 1883 à Asson. Soldat au 69e R.I. de Nancy. Mort pour la France le 27 septembre 1914 (31 ans), à Bray-sur-Somme, "suite à des blessures de guerre".
GUICHOT JEAN-BAPTISTE JOSEPH
Né le 28 janvier 1894 à Asson. Matelot au 1er régiment de marins de Cherbourg. Mort pour la France le 9 mars 1915 (21 ans) à l'hôpital de l'asile des vieillards de Rosendaël en Belgique, "suite à une fièvre thyphoïde".
HOURCQ PIERRE CYPRIEN
Né le 16 septembre 1888 à Asson. Soldat au 88e R.I. de Auch. Mort pour la France le 9 mai 1915 (27 ans), "tué à l'ennemi" à Roclincourt dans le Pas-de-Calais.
LABES-HALAT EMILE JEAN BAPTISTE
Né le 3 juin 1892 à Asson. Soldat au 88e R.I. de Auch. Mort pour la France le 16 février 1915 (23 ans) à Perthes-lès-Hurlus dans la Marne, "suite à des blessures de guerre".
LABISTE BERNARD CLÉMENT
Né le 3 avril 1898 à Capbis. Soldat au 34e R.I. de Mont-de-Marsan. Mort pour la France le 1er août 1918 (20 ans), "tué à l'ennemi" lors du combat près de Cramaille dans l'Aisne, lors de la seconde bataille de la Marne.
LACRAMPE JEAN BAPTISTE
Né le 29 août 1882 à Arthez-d'Asson. Soldat au 83e R.I. de Saint-Gaudens. Mort pour la France le 25 décembre 1914 (32 ans), "tué à l'ennemi à Perthes-lès-Hurlus dans la Marne.
LACRAMPE PAULIN
Né le 10 octobre 1884 à Arthez-d'Asson. Soldat au 218e R.I. de Pau. Mort pour la France le 22 mars 1915 (30 ans), "tué à l'ennemi" dans les tranchées de Moussy dans l'Aisne.
LACOMME BERNARD
Né le 17 juillet 1871 à Tarbes. Soldat au 144e R.I. territoriale de Tarbes. Mort le 1er juin 1918 (47 ans) à l'hôpital 137 de Pau "des suites d'une maladie".
LAHARGUNE JEAN FRANÇOIS
Né le 6 mai 1889 à Bruges. Sergent au 24e R.I. coloniale de Toulon. Mort pour la France le 13 septembre 1914 (25 ans), "tué à l'ennemi" à Thièblemont-Courdemanges dans la Marne où il est inhumé.
LANSALOT JEAN
Né le 27 mars 1885 à Asson. Caporal au 83e R.I. de Saint-Gaudens. Mort pour la France le 19 août 1918 (33 ans) à Asson, "des suites d'une maladie contractée en service".
LARROQUE SIMON
Né le 14 juillet 1882 à Arthez-d'Asson. Soldat au 83e R.I. de Saint-Gaudens. Mort pour la France le 20 décembre 1914 (32 ans), "tué à l'ennemi" à Perthes-lès-Hurlus dans la Marne.
LASPARN JEAN
Né le 21 mai 1881 à Capbis. Soldat au 283e R.I. de Saint-Gaudens. Mort pour la France le 26 novembre 1918 (37 ans) "des suites de la grippe en captivité" à Thierheim-Bayreuth en Allemagne.
LATAPIE LAY JEAN-LOUIS
Né le 25 avril 1888 à Asson. Soldat au 169e R.I. de Nancy. Mort pour la France le 15 juillet 1918 (30 ans), "tué à l'ennemi" lors du combat de Corcy dans l'Aisne.
LATAPIE-ALLÈGRE JEAN PIERRE JOSEPH
Né le 12 septembre 1895 à Asson. Soldat au 88e R.I. de Auch. Mort pour la France le 18 septembre 1918 (23 ans), "tué à l'ennemi" à Francilly-Sélency dans l'Aisne.
LATAPIE PIERRE JOSEPH
Né le 9 mars 1883 à Aucun (65). Soldat au 122e R.I. de Rodez. Mort pour la France le 18 septembre 1918 (35 ans) à l'ambulance 1/87 à l'Étoile de la Reine près de Champlieu, à Orrouy dans l'Oise.
LATTÉ PIERRE
Né le 20 novembre 1888 à Asson. Soldat au 12e R.I. de Tarbes. Mort pour la France le 21 septembre 1914 (26 ans), "tué à l'ennemi" à Oulches dans l'Aisne.
LAUCHÈRE GERMAIN
Né le 11 mars 1885 à Asson. Soldat au 57e R.I. de Bordeaux. Mort pour la France le 2 juin 1918 (33 ans) à l'ambulance 5/59 à Compiègne dans l'Oise, "suite à des blessures de guerre".
LORET JOSEPH
Né le 23 janvier 1882 à Arrens (65). Soldat au 12e R.I. de Tarbes. Mort pour la France le 27 juin 1916 (34 ans) à l'ambulance 5/54 à Esnes dans la Meuse, "suite à des blessures de guerre".
LOUSPLAS JEAN PIERRE
Né le 4 septembre 1891 à Asson. Soldat au 49e R.I. de Bayonne. Mort pour la France le 20 octobre 1914 (23 ans) à l'hôpital mixte de Brive, suite à des blessures de guerre.
LURDOS LUCIEN FRANÇOIS
Né le 30 mars 1894 à Asson. Caporal au 230e R.I. de Annecy. Mort pour la France le 2 octobre 1916 (22 ans), "tué à l'ennemi" à Vaux lès Mouron de Joyeux dans les Ardennes.
MAUPAS JULES
Né le 17 août 1892 à Asson. Soldat au 14e R.I. de Toulouse. Mort pour la France le 24 décembre 1914 (22 ans) à Perthes-lès-Hurlus "suite à des blessures de guerre".
MONBRU JOSEPH
Né le 8 juillet 1885 à Asson. Lieutenant au 212e R.I. de Tarbes. Mort pour la France le 7 septembre 1914 (29 ans), "tué à l'ennemi" au Nord de Champenoux en Meurthe-et-Moselle.
MONGUILHET JEAN-BAPTISTE
Né le 22 décembre 1889 à Asson. Soldat au 12e R.I. de Tarbes. Mort pour la France le 26 janvier 1915 (26 ans), "tué à l'ennemi" dans le secteur de bois Foulon dans l'Aisne.
MONGUILHOLOU CYPRIEN
Né le 15 septembre 1885 à Asson. Caporal au 12e R.I. de Tarbes. Mort pour la France le 26 mai 1916 (31 ans), "tué à l'ennemi" à hauteur de la côte 304 à Esnes-en-Argonne dans la Meuse.
MONGUILHOLOU LÉON
Né le 11 janvier 1881 à Nay. Soldat au 3e R.I. coloniale de Rochefort. Mort pour la France le 25 septembre 1915 (34 ans), "tué à l'ennemi" à Ville-sur-Tourbe dans la Marne.
MOURA ALBERT AUBIN
Né le 24 juillet 1895 à Asson. Soldat au 164e R.I. de Verdun. Mort pour la France le 21 juin 1917 (22 ans) à l'ambulance 3/60 à Saint-Hilaire-au-Temple dans la Marne, "suite à des blessures de guerre".
NAVAILLES JEAN-BAPTISTE
Né le 25 mai 1875 à Asson. Soldat au 16e R.I. territoriale de Péronne. Mort pour la France le 8 février 1916 (41 ans) à l'ambulance 5/17 à Houdain dans le Pas-de-Calais, "suite à des blessures de guerre".
NÉRIOS JEAN BAPTISTE
Né le 20 septembre 1886 à Asson. Soldat au 212e R.I. de Tarbes. Mort pour la France le 2 septembre 1916 (30 ans), "tué à l'ennemi" à Fleury dans le bois de Vaux-Chapitre dans la Meuse.
PAILLASSA JOSEPH PAUL
Né le 25 janvier 1896 à Asson. Soldat au 164e R.I. de Verdun. Mort pour la France le 14 juillet 1917 (21 ans) à l'hôpital de Nevers dans la Nièvre, "suite à des blessures de guerre".
PAROIX JEAN JOSEPH
Né le 2 septembre 1882 à Baliros. Soldat au 3e Régiment bis de zouaves d'Alger. Mort pour la France le 14 septembre 1914 (32 ans), "disparu" à Crouy dans l'Aisne.
PASCAU JACQUES-ROCH
Né le 15 août 1885 à Asson. Caporal au 342e R.I. de Mende. Mort pour la France le 24 août 1916 (31 ans), "tué à l'ennemi" dans le secteur de Fleury près de l'ouvrage de Thiaumont dans la Meuse.
PASCAU LÉON
Né le 14 mars 1883 à Asson. Soldat au 42e R.I. de Mende. Mort pour la France le 16 juin 1915 (32 ans), "tué à l'ennemi" à Quennevières dans l'Oise.
PÉBOSCQ JOSEPH JEAN MARIE
Né le 5 janvier 1890 à Asson. Soldat au 83e R.I. de Saint-Gaudens. Mort pour la France le 16 juin 1915 (25 ans), 'tué à l'ennemi" à Arras dans le Pas-de-Calais.
PELLEFIGUE JEAN MARIE
Né le 26 mars 1884 à Asson. Soldat au 33e R.I. coloniale de Rochefort-sur-Mer. Mort pour la France le 28 décembre 1914 (30 ans), "tué à l'ennemi" à Massiges dans la Marne.
PELLEFIGUE LÉON LOUIS
Né le 18 août 1894 à Asson. Caporal au 14e R.I. de Toulouse. Mort pour la France le 26 octobre 1918 (24 ans), "mort en captivité des suites d'une pneumonie" à Worringen en Allemagne. Inhumé à la Nécropole Nationale des prisonniers de guerre à Sarrebourg en Moselle (tombe 2577).
PÉRÉ JEAN-BAPTISTE
Né le 5 août 1885 à Asson. Soldat au 283e R.I. de Saint-Gaudens. Mort pour la France le 14 septembre 1917 (32 ans) devant Ostel dans l'Aisne "suite à des blessures de guerre".
PÉRÉ MICHEL
Né le 15 mars 1890 à Bruges. Soldat au 18e R.I. de Pau. Mort pour la France le 25 janvier 1915 (25 ans), "tué à l'ennemi" à la Vallée-Foulon dans l'Aisne.
PERMASSE JEAN
Né le 11 juillet 1886 à Bruges. Caporal au 283e R.I. de Saint-Gaudens. Mort pour la France le 11 octobre 1914 (28 ans), "tué à l'ennemi" au bois des Chevaliers dans la Meuse.
PÉTRIQUE ADRIEN
Né le 7 septembre 1886 à Asson. Soldat au 283e R.I. de Saint-Gaudens. Mort pour la France le 29 juin 1915 (31 ans) à Amiens "suite à des blessures de guerre".
PEYRALANS BARTHÉLÉMY
Né le 21 juillet 1888 à Asson. Soldat au 12e R.I. de Tarbes. Mort pour la France le 29 août 1914 (26 ans), "tué à l'ennemi" à Mézières-sur-Oise dans l'Aisne.
POUYOUNE MARTIN LOUIS
Né le 19 septembre 1897 à Asson. Soldat au 51e Bataillon des Chasseurs Alpins de Annecy. Mort pour la France le 5 octobre 1918 (21 ans), "tué à l'ennemi" au lieu-dit Chardon-Vert à Séquéhart dans l'Aisne.
POUYOUNE JEAN PROSPER
Né le 23 octobre 1891 à Asson. Caporal au 1er Bataillon de Marche d'Infanterie Légère d'Afrique. Mort pour la France le 25 octobre 1918 à Saint-Germainmont dans les Ardennes.
SALINGROS MARCEL CLÉMENT
Né le 19 mai 1884 à Romény dans l'Aisne. Soldat au 267e R.I. de Soissons. Mort pour la France le 28-29 août 1914 (30 ans), "tué à l'ennemi" à Urvillers dans l'Aisne.
SANSGUILHEM-SER FERNAND LOUIS MARTIAL
Né le 11 février 1896 à Asson. Soldat au 34e R.I. de Mont-de-Marsan. Mort pour la France le 30 mars 1918 (22 ans), "tué à l'ennemi" à Assainvillers dans la Somme.
SOUMET-MESPLÉ PAULIN
Né le 6 octobre 1883 à Bruges. Soldat au 83e R.I. de Saint-Gaudens. Mort pour la France le 15 mai 1915 (32 ans), "tué à l'ennemi" à Carency dans le Pas-de-Calais pendant la bataille de l'Artois.
TEMBOURRÉ FIRMIN
Né le 24 août 1893 à Asson. Soldat au 311e R.I. d"Antibes. Mort pour la France le 18 mai 1918 (25 ans), "tué à l'ennemi" lors du combat de Rollot à 1,5km au Nord de Courcelles dans l'Oise.
TOULET LÉON ADOLPHE GUSTAVE
Né le 30 dévembre 1883 à Nay. Soldat au 83e R.I. de Saint-Gaudens. Mort pour la France le 20 décembre 1914 (31 ans), "tué à l'ennemi" à Perthes-lès-Hurlus dans la Marne. Inhumé à la Nécropole Nationale de la Crouée à Souain-Perthes-lès-Hurlus dans la Marne (tombe 3970).
TOUYAROU JEAN FRANÇOIS
Né le 10 mars 1883 à Bruges. Soldat au 159e R.I. de Briançon. Mort pour la France le 14 juillet 1915 (32 ans), "tué à l'ennemi" à Souchez dans le Pas-de-Calais.
TOUYAROU MANDROU JOSEPH ULYSSE
Né le 30 janvier 1897 à Asson. Soldat au 8e R.I. de Saint-Omer. Mort pour la France le 24 août 1918 (21 ans) à l'ambulance 6/7 à Pont Chevallier dans l'Aisne "des suites de blessures de guerre".
TUROUNET MARC
Né le 3 avril 1886 à Arthez-d'Asson. Soldat au 47e R.I. de Saint-Malo. Mort pour la France le 26 septembre 1914 (28 ans), "tué à l'ennemi" à la ferme Hurtebise à Oulches. Également inscrit sur le Monument aux morts de Saint-Etienne-de-Baïgorry et d'Arthez-d'Asson.
CAMBOT PIERRE
Né le 5 août 1885 à Asson. Soldat au 283e R.I. de Saint-Gaudens. Mort pour la France le 24 août 1914 (29 ans) à Eton dans la Meuse. Présent sur le Monument aux Morts d'Arthez-d'Asson.
CATALA JOSEPH
Né le 6 avril 1893 à Pau. Soldat au 7ème Bataillon de Chasseurs Alpins de Draguignan. Mort pour la France le 11 août 1918 (25 ans), "tué au combat" à Tilloloy dans la Somme. Inhumé à la Nécropole Nationale de Lihons dans la Somme.
CAUMAUBÈRE HYACINTHE FRANÇOIS
Né le 11 décembre 1893 à Asson. Soldat au 3e R.I. Coloniale de Rochefort. Mort pour la France le 28 février 1915 (21 ans), "tué à l'ennemi" à Beauséjour dans la Marne. Inscrit au Monument aux Morts de Pau.
JANOULET VINCENT
Né le 7 mai 1883 à Saint-Vincent. Soldat au 283e R.I. de Saint-Gaudens. Mort pour la France le 24 septembre 1914 (31 ans), "disparu au combat" au bois de Ranzières dans la Meuse.
MARTY-DESSUS JOSEPH
Né le 5 avril 1889 à Asson. Soldat à la 15e Section des Infirmiers Militaires. Mort pour la France le 29 janvier 1918 (29 ans) à l'ambulance de la colonne mobile de la 57e Division d'Infanterie à Starova en Albanie. Inscrit au Monument aux Morts de Pau.

 

Certains Assonnais morts pour la France sont présents sur d'autres monuments aux morts que celui d'Asson. Ils sont au nombre de 19.

ABADIE BLAISE
Né le 20 septembre 1891 à Asson. Soldat au 88e R.I. de Auch. Mort pour la France le 8 septembre 1914 (23 ans), "tué à l'ennemi" à Humbauville dans la Marne. Présent sur le Monument aux Morts de Saint-Pé-de-Bigorre.
ALLÈGRE JEAN PIERRE JOSEPH
Né le 12 septembre 1895 à Asson. Soldat au 88e R.I. de Auch. Mort pour la France le 18 septembre 1918 (23 ans), "tué à l'ennemi" à Francilly-Sellency dans l'Aisne. Présent sur le Monument aux Morts de Bruges.
ARRICASTRES JEAN GASTON
Né le 12 juillet 1895 à Asson. Soldat au 67e R.I. de Soissons. Déclaré Mort pour la France le 20 avril 1917 (21 ans), disparu le 20 avril 1917 dans le secteur de la ferme du Choléra dans l'Aisne. Présent sur le Monument aux Morts de Louvie-Juzon.
BARBÉ JOSEPH JEAN BAPTISTE
Né le 26 octobre 1876 à Asson. Soldat au 123e R.I. de La Rochelle. Mort pour la France le 20 mars 1918 (41 ans) à Arthez-d'Asson, "des suites d'une maladie contractée au cours des opérations militaires".
BONNEVILLE ULYSSE
Né le 7 avril 1884 à Asson. Soldat au 18e R.I. de Pau. Mort pour la France le 1er octobre 1914 (30 ans) à Glennes dans l'Aisne, "des suites de blessures de guerre".
CHEVREAU JEAN AMÉDÉE AUGUSTE
Né le 3 avril 1887 à Asson. Soldat au 3e R.I. Coloniale de Rochefort. Mort pour la France le 26 février 1916 (29 ans) lors du naufrage du Provence II, torpillé par un sous-marin allemand au large du cap Matapan en Méditerranée. Présent sur le Monument aux Morts de Gelos.
GRANGÉ JEAN HENRI JOSEPH
Né le 1er septembre 1885 à Asson. Soldat au 212e R.I. de Tarbes. Mort pour la France le 7 septembre 1914 (29 ans), "disparu au combat" à Château-Salins près de Nancy. Présent sur le Monument aux Morts de Ousse.
LANOT MARCEL SYLVAIN
Né le 25 mai 1879 à Asson. Soldat au 18e R.I. de Pau. Mort pour la France le 4 mars 1915 (35 ans), "tué à l'ennemi" à Notre-Dame-de-Lorette dans le Pas-de-Calais. Présent sur le Monument aux Morts d'Arthez-d'Asson.
LATAPIE JEAN
Né le 2 décembre 1877 à Asson. Soldat au 143e R.I. Territoriale de Pau. Mort pour la France le 24 septembre 1915 (37 ans), "tué à l'ennemi" sur le plateau de Lorette, dans le bois de Bouvigny dans le Pas-de-Calais. Inhumé au cimetière dit de la Forestière à Bouvigny (tombe 748). Présent sur le Monument aux Morts d'Arthez-d'Asson.
MANSIEUX ROMAIN
Né le 30 avril 1885 à Asson. Caporal au 218e R.I. de Pau. Mort pour la France le 25 mai 1916 (31 ans), "tué à l'ennemi" à Douaumont dans la Meuse. Présent sur le Monument aux Morts de Louvie-Juzon.
PEYRAS PAULIN
Né le 26 mai 1884 à Asson. Soldat au 33e R.I. coloniale de Rochefort-sur-Mer. Mort pour la France le 18 février 1915 (30 ans), "tué à l'ennemi" au combat de Lachalade dans la Meuse. Présent sur le Monument aux Morts de Lourdes.
SEP BENOIT JULIEN
Né le 9 octobre 1892 à Asson. Soldat au 18e R.I. de Pau. Mort pour la France le 16 septembre 1914 (22 ans), "tué à l'ennemi" à La Ville aux Bois dans l'Aisne. Présent sur le Monument aux Morts de Saint-Pé-de-Bigorre.
SOUBIELLE URBAIN
Né le 28 avril 1877 à Asson. Soldat au 218e R.I. de Pau. Mort pour la France le 16 septembre 1915 (38 ans) à Glennes dans l'Aisne à l'ambulance n°3, "suite à des blessures de guerre". Inscrit sur le Monument aux Morts de Bruges.
TAILLADE OSCAR JEAN BERNARD
Né le 1er décembre 1893 à Asson. Soldat au 34e R.I. de Mont-de-Marsan. Mort pour la France le 6 mai 1917 (23 ans), "tué à l'ennemi" sur le plateau de Craonne dans l'Aisne. Présent sur le Monument aux Morts d'Igon.

 

Le 9 novembre 1919, la commune d'Asson est reconnaissante envers ses vaillants poilus. Cette photo commémorative prise devant l'actuelle école du Bourg, est issue d'un cadre présent à la Mairie d'Asson, acheté dans une brocante par Jean-Paul Mondot de Ferrières et offert par Jean-Pierre Mondot. Cliquez sur l'image pour l'agrandir.

 

Pour en savoir plus :

 

La commune d'Asson se caractérise par une occupation de l'espace mixte; d'une part un habitat dispersé et d'autre part des quartiers bien typés

Il y a bien sûr le centre actuel, autour de l'ancienne bastide, mais aussi la Bielle sur la façade sud de l'oppidum; l'ancien quartier des Artès, devenu Arthez d'Asson, lié au minerai de fer de Baburet.

Et puis il y a le quartier Labat, sorte de village-rue bien visible depuis la terrasse de l'église.

Il n'est pas facile de lui donner un âge, par contre, il est évident que son occupation, entre la silhouette protectrice de St Martin et les contreforts de l'oppidum, est directement liée à la présence du château d'Abère et à celle de l'Ouzom, rivière toute proche.



A part quelques demeures cossues, le quartier Labat est surtout composé de petites maisons individuelles agrémentées de jardins potagers.

A l'origine, il est probable qu'elles étaient occupées par des familles au service des châtelains et également par des ouvriers travaillant dans les usines locales.

En effet, l'énergie hydraulique de l'Ouzom fut largement utilisée pour l'activité du quartier.

Ainsi, un canal aujourd'hui asséché a alimenté une unité de production d'huile de noix dont les murs étaient encore visibles il y a une quarantaine d'années, tout près du pont sur l'Ouzom. 


 

ll a aussi alimenté le moulin du château, à l'entrée du quartier; ce même moulin ayant ensuite abrité des turbines qui produisaient l'électricité nécessaire au fonctionnement de l'usine de textiles Cazabieille.

Toujours le même canal alimentait à l'autre extrémité du quartier le moulin et l'usine de chapelets de Labarbère.

Autant dire que le quartier Labat connaît depuis longtemps une véritable activité autrefois servie par l'industrie, l'artisanat, le commerce et les tisserands à domicile.

 

 

Cadastre Napoléonien. - Le plan du quartier Labat

La loi du 15 septembre 1807 donna naissance au cadastre parcellaire appelé communément « napoléonien », composé d’états de sections, de matrices de propriétés bâties et non bâties, et de plans.

Napoléon voulait en faire à la fois un instrument juridique, pour établir la possession du sol, et un outil fiscal qui permettait d’imposer équitablement les citoyens aux contributions foncières.

Voir le plan du quartier (PDF)

 


Rédaction : association histoire et archéologie
© photographies stockli

 Voici quelques cartes postales d'Asson d'autrefois. Vous pourrez comparer avant/après en cliquant sur les vignettes. Veuillez patienter pendant le chargement des images...

 

Vallées du Soulor, d’Azun et d’Ossau

Les éleveurs transhumants ont cheminé à travers les plaines et les montagnes et leur passage a toujours facilité les échanges culturels et marchands.

Ils ont contribué également au dessin de nos routes actuelles. (camins saliers, voies romaines, chemins de St Jacques,…)

Au XXIéme siècle, nous devons tous prendre conscience du rôle primordial des transhumances et du pastoralisme en haute et moyenne montagne, d’un point de vue environnemental (gestion des biotopes).

Les éleveurs de vaches, de brebis, ou de chevaux Assonais conduisent leurs bêtes de juin à septembre en haute montagne (estive), principalement pour soulager leurs exploitations relativement restreintes en herbage.

Transhumances, foins, regains, moissons, récoltes, vendanges… sont des périodes d’activités agricoles intensives qui s’accompagnent souvent de fêtes ou d’événements.

Même si on utilise aujourd’hui des bétaillères, beaucoup d’éleveurs transitent encore de nos jours avec leur bétail, à pieds, sans moyen mécanique, sur les chemins et routes des vallées du Soulor, d’Azun et d’Ossau.

 

C’est une occasion d’honorer cette tradition ancestrale en famille et entre amis, de perpétuer cet événement… de le fêter.

Loin des clichés et du folklore, les transhumances et le pastoralisme sont aujourd’hui des activités modernes et pluridisciplinaires, dans un environnement difficile.

C’est un enjeu économique (filières viande et lait) à forte implication sociale et culturelle, le reflet d’un patrimoine multiforme :

  • Historique : 5000 ans d’histoire !
  • Matériel : tertres, cabanes, costumes, outils, sonnailles, colliers,
  • Immatériel :savoir-faire, fêtes, musiques, chants, littératures,
  • Naturel : la faune, la flore, les paysages…

Les transhumances ne sont pas qu’une partie de plaisir, il s’agit tout de même de conduire un troupeau en haute montagne.

Pour un éleveur, il s’agit de minimiser les pertes, les parcours sont longs (jusqu’à plus de 80 km), d’éviter les crises cardiaques, les sentiers trop périlleux….

Il règne dans les transhumances, tension et plénitude, la marche du troupeau, sous le tempo des sonnailles, vous donne le pas.

De toute façon la « meneuse » (la sage et/ou dominante du troupeau), véritable guide de montagne, dés le départ conduira toute l’équipe à destination.

Respectons et protégeons nos éco-systemes, valorisons ce patrimoine. !

Voir le reportage 2004


© photographies stockli

Fleuron du tourisme régional, les Grottes dites de Bétharram pour cause de résonnance touristique, sont sises les territoires d'Asson pour leur plus grande partie, et de Saint Pé de Bigorre.

L'histoire prête la découverte de la grotte au sergent Caoulès, grognard de Napoléon, un dimanche d'octobre 1819. Depuis, beaucoup d'eau a ruisselé dans les galeries et alimenté la célèbre rivière souterraine.

Le 6 août 1837, la Municipalité d'Asson prend conscience qu'elle possède une curiosité souterraine. Le Maire de l'époque, Monsieur Peyroutet s'adresse ainsi à son Conseil: Messieurs, on vient de faire la découverte sur le territoire de notre commune, quartier Cot de Bellocq, dans le flanc de la montagne, d'une grotte extrêmement intéressante par la variété des objets qu'elle renferme et qui font l'admiration des personnes qui s'y rendent en foule de toutes parts pour la visiter. S'ensuit la première délibération relative à la ferme de la grotte, au cours de laquelle est fixé le cadre de la future adjudication.

Le premier contrat d'affermage est accordé le 7 novembre 1844 à Sylvain Chigué, Lestellois, pour une durée de 5 ans et une location annuelle de 30 francs.

Le 2 novembre 1884, Baptiste Loustau, fermier de la grotte, demande une réduction sur le prix de la ferme. Il invoque l'épidémie de choléra qui a sévi dans le midi de la France, provoquant l'arrêt des trains de pèlerinage à destination de Lourdes et Bétharram, et donc le manque de visiteurs pour la grotte. Cet épisode montre bien que la fréquentation du site a toujours été liée à celle de la Cité Mariale. Mais le véritable essor touristique démarre le 25 juin 1901 quand les maires d'Asson et Arthez d'Asson accordent à Léon Ross une adjudication sous forme d'un bail de 18 ans.

Depuis, on sait ce que sont devenues les Grottes de Bétharram sous l'impulsion de la famille Ross.


Rédaction : association histoire et archéologie

 

La presse ancienne en parle...

Mémorial des Pyrénées du 29 juillet 1837

Mémorial des Pyrénées du 24 août 1837

La Constitution, journal des Pyrénées du 9 janvier 1850

Le promeneur qui longe la rive droite de l'Ouzom entre le Pont Latapie et le pont d'Asson, emprunte, peut-être sans le savoir, le tracé sur lequel circulait autrefois un train à vapeur.

C'était le train de Baburet, ultime et plus récent maillon d'une très importante activité générée par le minerai de fer extrait des mines du même nom et situées à Ferrières dans la haute vallée de l'Ouzom.

A Asson, le patrimoine lié à Baburet est réduit à sa plus simple expression: à peine quelques centaines de mètres encore visibles de l'assise de la voie ferrée.

Nous nous contenterons donc de dire que la mine de Baburet fut probablement connue et exploitée dès l'Antiquité, que l'activité en découlant permit la création de plusieurs unités de traitement du minerai et que les très nombreux ouvriers qui y travaillèrent sont à l'origine des anciens quartiers des Artès, aujourd'hui Arthez d'Asson.

La mine de fer de Baburet fut fermée en 1962 et les installations démantelées.

Pour plus de renseignements et de précisions, il est conseillé de se reporter à la brochure “Fer et Ferraries en Béarn“ réalisée en 1995 par l'association Fer et Savoir Faire.

www.feretsavoirfaire.org


Rédaction : association histoire et archéologie
© Photographie R. AUDINET, Collection J. WILLIGENS

1919 - La Grande Guerre est finie. A Asson, le Conseil Municipal décide d'ériger un monument en hommage à ses 85 enfants tombés au champ d'honneur; un comité est chargé du projet et de l'ouverture d'une souscription.

Le Vicomte Gaston de Luppé propose de faire donation à la commune d'un terrain situé en contrebas de l'église.

La proposition est acceptée; l'entreprise pouvant mener à bonne fin le projet, est trouvée : il s'agit d'une entreprise d'Arudy dont le devis est de 30.000 francs.

Afin d'augmenter le montant de la souscription, on a fait appel à la générosité d'Assonnais établis à San Francisco et en Argentine.

Le monument aux morts 

Très attachés à leur village, ces expatriés se mobilisent et on atteint la somme de 52.681 francs, dont 30.000 de subventions de la commune, pour couvrir les dépenses qui s'élèveront à 51.539 francs. Les blocs de marbre du pays sont acheminés par chemin de fer jusqu'à Coarraze, puis par la route sur des chars convoyés par des charretiers volontaire.

Courant 1923, la pose du monument est effectuée, et en juillet 1924, la statue en bronze, œuvre et don du Vicomte Gaston de Luppé, est mise en place.

A signaler que la ville d'Arles a la même statue sur son Monument aux Morts.
Le sculpteur possédant une propriété en Arles, l'a voulu ainsi et a fondu deux statues identiques.

La commune d'Asson peut être fière des proportions grandioses de son monument, érigé uniquement grâce à la générosité des Assonnais, sans avoir recours à une subvention de l'Etat.


Rédaction : association histoire et archéologie
© photographies stockli

On peut toujours voir dans notre paysage des bâtiments à vocation industrielle qui, autrefois, permirent à de nombreuses familles assonnaises de vivre d'activités aujourd'hui disparues.

Contrairement aux apparences que peut donner un village rural comme le nôtre, les manufactures furent relativement nombreuses et florissantes. C'est ce que montre un début d'étude mené par l'association Histoire et Archéologie et paru dans l'ouvrage: “Asson dans la Grande Guerre“.

Dans un premier temps, nous nous contenterons de reprendre les éléments des recensements de 1911 et 1921.
Certes, les 231 ouvriers et 52 tisserands dénombrés en 1911, sont minoritaires en comparaison des 660 cultivateurs exploitants et 137 domestiques.

Ils nous permettent cependant de mesurer l'importance de l'industrie locale axée sur le travail du bois et du textile.

On a ainsi pu compter à Asson deux usines textiles et trois fabriques de chapelets.

Les tissages mécaniques Cazabieille, au quartier Labat, employaient à l'époque 33 tisseuses, 2 scieurs de long et 1 gareur.

Les tissages mécaniques Nelli (près de Nay) comptaient une main d'œuvre composée de 17 tisseuses, 2 mécaniciens 1 ouvrier, 1 blanchisseur.

On peut ajouter à ces emplois directs de nombreux travailleurs à domicile qui utilisaient leur propre matériel et livraient leur production à ces usines.

II y eut aussi cette activité très locale qu'était la production de chapelets; activité due certainement à la proximité de Lourdes, mais aussi à la présence dans nos montagnes du buis, ce bois dur qui convenait parfaitement à la confection des grains.

Trois unités allaient ainsi se partager la transformation du précieux bois en objets de culte, voire parfois en boutons.

L'usine Labarbère, au quartier Labat, fut apparemment la plus importante avec 17 chapeletières, 1 enfileuse, 1 mécanicien et 1 ouvrier.

L'unité de Guichou-Milhet était située au quartier de Batbaches, tout près de l'Ouzom; elle employait 8 chapeletières et 7 mécaniciens.

Enfin, la maison Prat, un peu plus en amont sur la route d'Arthez d'Asson, employait à la même époque 8 chapeletières et 2 ouvriers.

Ce patrimoine reflète bien l'évolution des conditions économiques au cours du 20ème siècle et le passage d'une économie locale à une économie d'échelle mondiale.


Rédaction : association histoire et archéologie
© photographies stockli

Au patrimoine des moulins, on pourrait ajouter celui également très riche des lavoirs et des fours à chaux, éléments caractéristiques de notre piémont, car servis pour les uns par les multiples sources et ruisseaux, pour les autres par les carrières locales de pierre calcaire.

Chaque ferme, à peu de chose près, possédait son lavoir parfois éloigné d'une centaine de mètres de l'habitation; les quartiers agglomérés étaient quant à eux pourvus d'un, voire deux lavoirs.

 

 

 

 

Les fours à chaux pouvaient être implantés sur la propriété, mais le plus souvent en bordure d'une voie communale ou rurale, permettant ainsi à plusieurs exploitants d'amender leurs terres sans trop de déplacements.

Le promeneur, à Asson, n'aura aucun mal à repérer quelques exemplaires de ces constructions.

 


Rédaction : association histoire et archéologie
© photographies stockli

Moulin de PissonC'est un patrimoine en apparence modeste, mais depuis le Moyen Age, les moulins ont contribué à l'alimentation des populations et aujourd'hui, ils font partie de notre paysage rural. Généralement moulins à farine, parfois à huile, ils pouvaient aussi être associés à d'autres activités artisanales: forges, clouteries, foulons, scieries, tournage du bois (chapelets, boutons),… etc.

Dans un inventaire dressé en 1984, Marith Bonnenfant a reconstitué le chapelet des moulins établis sur le Béez. A commencer par les imposants bâtiments du moulin de Nauguem (voir ci-dessous son histoire particulière).

En aval, on peut encore voir le moulin de Bourda et celui de Latraü dans son cadre idyllique d'eau et de verdure.

 Moulin de Latraü

A proximité de la route départementale qui mène vers la vallée d'Ossau, on ne peut pas ne pas voir le moulin de Pisson. Se succèdent ensuite, mais moins visibles ou en ruines, les moulins de Cassagne, de Donzelot, de Castella et de Sazie; celui de Batan pourrait lui aussi avoir servi de foulon un peu en amont de l'usine de textiles Larrègle.

Pour en savoir plus sur les moulins du Béez, se reporter au bulletin des Amis de Nay et de Batbielle (année 1984).

Concernant l'Ouzom, les moulins établis sur les rives de ce cours d'eau ne font pas l'objet d'un recensement officiel; nous nous appuierons donc sur les vestiges, les témoignages, le cadastre de 1820 et les registres de délibérations.

Moulin de LatraüSitués entre le Pont du Moulin et le Pont Latapie, nous trouvons successivement les moulins de Saubatte, de Lafleur, de Hourcq, de Mandrou et de Com.

En aval du Pont Latapie, le moulin du château, puis à proximité du pont, un moulin d'huile de noix et un de farine qui servit de scierie et qui fut enfin utilisé pour la production d'électricité d'une usine textile.

Les derniers moulins établis sur le cours de l'Ouzom se situaient à l'autre extrémité du quartier Labat: les moulins de Labarbère et celui de Cailläu qui fut un atelier de chapelets...
La richesse et l'importance de la décoration traduisent alors une certaine aisance des propriétaires. De nos jours, les constructions métalliques ont fait leur apparition, mais les bâtiments traditionnels sont conservés

Moulin de NauguemLe moulin de Nauguem

Situé sur la route de Capbis, l'ensemble des bâtiments est établi sur un canal parallèle à la rive droite du Béez. Cartes et ancien cadastre font état à cet endroit du “Moulin de Nauguem“; présence attestée par un document de 1650 qui précise qu'il était doté d'une meule à farine et d'un fouloir à lin qui fonctionnèrent jusqu'en 1885.

En 1882, Jean Lacq et son beau père Jean Berdoulay (dit Nauguem), rachètent le moulin de Bourda situé sur le même canal, quelque deux cents mètres en aval, de façon à devenir les seuls propriétaires du dit canal.

 

Moulin de Nauguem

Jean Lacq entreprend alors de gros travaux sur ce canal afin de créer sur le déversoir du moulin existant, un moulin qui allait fonctionner avec une turbine alimentée par une chute de plus de trois mètres. Avant de détruire le moulin primitif de Nauguem, il fit construire d'importants bâtiments qui allaient abriter les différentes activités de la coopérative “l'Abeille“. Cette coopérative qu'il avait lui-même fondée, fonctionnait selon le principe blé-pain.

A l'époque, au dessus du moulin, se trouvait la minoterie et ses silos répartis sur deux étages; puis le long du canal de sortie, une boulangerie équipée de deux fours maçonnés de 12 m² chacun. En avant du moulin, une scierie et un hangar qui abritait une batteuse pour les gerbes de blé. L'ensemble de la machinerie, de même qu'une dynamo, était actionné par un système d'axes, poulies et courroies, eux même entrainés par la turbine.

 

Moulin de Nauguem

La scierie fonctionna jusqu'en 1943, la minoterie et la coopérative jusqu'en 1957 et enfin la boulangerie cessa son activité en 1988.
Aujourd'hui on peut toujours voir les bâtiments

  • la scierie et le hangar de la batteuse ont fait place à une maison d'habitation dont les murs en pierre et les poutres sont des témoins de l'ancien bâtiment;
  • le moulin abrite la turbine d'origine en état de marche;
  • dans la boulangerie, on peut toujours voir un beau four à bois maçonné.

L'ancien moulin de Nauguem est propriété privée, on ne visite pas.


Rédaction : association histoire et archéologie
© photographies stockli et Yves Monguillet

Asson, nous le savons, est un village essentiellement agricole composé d'un habitat dispersé où la ferme assonnaise se distingue de celle, abritée derrière ses murs, des villages-rue de la plaine de Nay.

Généralement implantée à quelque distance de la voirie principale, on y accède par une allée plus ou moins longue. Les bâtiments agricoles, édifiés autour d'une cour ouverte, sont adaptés à la polyculture.
Leur taille donne une indication sur l'importance de la propriété, mais leur fonction est la même.

Traditionnellement, on retrouve dans chaque ferme une étable et / ou bergerie surmontée du fenil auquel les chars et attelages accédaient par une rampe aménagée, facilitant ainsi la manutention. D'autres bâtiments sont destinés à abriter le matériel, les chevaux et le petit élevage domestique.

 

La maison d'habitation, comme les bâtiments agricoles, sont construits à partir de matériaux extraits des carrières environnantes de pierre calcaire ou de grès, ou bien encore du lit de l'Ouzom: sable et galets.
Le bois est directement issu de la propriété; les couvertures sont faites d'ardoises extraites des gisements voisins.

A l'origine, la ferme du piémont est basse, composée d'un rez-de-chaussée et d'un grenier.

 

 

 

 

De part et d'autre de l'entrée, une grande pièce commune et une chambre; à l'arrière, sous la pente du toit, une souillarde et un chai ou des chambrettes

Aux 19ème et début du 20ème siècle, la prospérité se reflète dans la taille des habitations: ainsi, nombre de maisons basses furent “montées“ et agrandies.

La pierre de taille est réservée aux angles des murs, aux encadrements des portes et fenêtres.

 

 

 

Elle est également utilisée à la décoration de la façade, pour composer des cartouches finement travaillés au dessus de la porte d'entrée, et parfois jusqu'aux éléments de la toiture.

La richesse et l'importance de la décoration traduisent alors une certaine aisance des propriétaires. De nos jours, les constructions métalliques ont fait leur apparition, mais les bâtiments traditionnels sont conservés.


Rédaction : association histoire et archéologie
© photographies stockli

Chronologie

Les étapes de l’évolution de l’humanité ne peuvent pas toujours être définies par des dates précises.
Cela est particulièrement vrai pour Asson qui pourtant se nourrit à la fois d’une histoire très ancienne et très riche, pas forcément consignée dans des textes. Il sera donc souvent question de périodes.

PREHISTOIRE

Environ 120.000 à 50.000 ans avant J.C. : paléolithique moyen. Découverte de pierres taillées : bifaces et racloirs.
Environ 2.500 à 1.800 ans avant J.C. : néolithique, âge des métaux. Haches polies, herminette, meules dormantes et pierres à moudre, pointe de sagaie (feuille de laurier en silex),…

ANTIQUITE

De nombreux éléments attestent une occupation humaine sédentaire et organisée : tuiles romaines (tegules et imbrices), tessons de poteries, tesselles de mosaïques,…
Vers 170 après J.C. : Gaule Romaine. Découverte sur l’oppidum d’un sesterce à l’effigie de Marc Aurèle, de fibules et boucles de ceinturons.

MOYEN AGE

VIème -IXème siècles : présence de sarcophages.
XIIème siècle : fortification de l’oppidum ; présence du Castet d’Asson.
1282 : charte d’affranchissement.
1399 : destruction du Castet sur ordre d’Archambaud de Grailly.
1481 : Jean de Molou crée les premières forges sur le territoire d’Asson.

TEMPS MODERNES

1534 : réédification de l’église St. Martin sur son emplacement d’origine.
1569 : l’église St. Martin est incendiée par les protestants.
1674 : fondation d’un ermitage au sommet de l’oppidum.
1732 : abandon de l’ermitage.
1787 : Arthez d’Asson est détaché d’Asson et devient commune indépendante.

EPOQUE CONTEMPORAINE

A partir de 1789, il devient difficile d’extraire un évènement plus qu’un autre ; nous ne retiendrons que les suivants :
1819 : découverte des Grottes dites de Bétharram.
1871 : construction du clocher de l’église.
1886 : construction de l'école du Pont Latapie.
1923 : construction du monument aux morts.
1963 : création du club de handball d’Asson Sports.
1974 : construction de la salle des sports.
2010 : jumelage d’Asson avec Ploumilliau (Côtes-d’Armor)

Le chemin du Piémont Pyrénéen ne fait pas partie des quatre grandes voies répertoriées au 12ème siècle dans le Guide du Pèlerin.

Pourtant, au Moyen Age déjà, les pèlerins qui se dirigent vers St. Jacques de Compostelle, empruntent le « cami deu pé de la coste » ; en provenance de St. Bertrand de Comminges et St. Pé, ils font étape à Asson. Au début du Moyen Age, le pont que nous connaissons sur l’Ouzom n’éxiste pas.

l est fort probable que les Jacquets traversent la rivière à gué et qu’ils trouvent refuge dans un hospitalet au pied de l’Oppidum, sous la protection de St. Christau. Ils se dirigent ensuite vers Mifaget et l’ancien prieuré de Ste. Colome pour franchir les Pyrénées par la vallée d’Ossau et le col des Moines, ou bien font le choix d’un itinéraire différent pour aborder l’obstacle majeur.
Bien plus tard, au 18ème siècle, la ferveur pour le tombeau de St. Jacques n’a pas faibli. A tel point que le 23 juin 1726, en l’église St. Martin d’Asson, la Confrérie de St. Jacques qui existait déjà, se donne des statuts et règlements.

L’assemblée se réunit dans la chapelle du même nom qui appartient alors à Messire Pierre de Gassion-Hontas seigneur du château d’Abère.

Aujourd’hui encore, le chemin secondaire du Piémont draine de nombreux pèlerins qui font une halte à Asson après un passage obligé par Lourdes et Bétharram. Au terme de 23 kms et 6 heures de marche, ils peuvent prendre du repos dans un gîte paroissial aménagé à cet effet.

Au petit matin ils reprendront leur pérégrination vers Bruges et Arudy en suivant un itinéraire balisé.


Rédaction : association histoire et archéologie
© photographies stockli

De quelque côté qu'on l'aborde, l'oppidum offre la silhouette d'un cône tronqué et donne l'impression que son sommet a été raboté. Si son aspect ne peut être totalement attribué à la main de l'homme, il n'en reste pas moins vrai que le site a été fréquenté, occupé et modelé depuis fort longtemps.

Il suffit pour s'en convaincre de faire le tour du plateau et donc des fossés qui font de ce point, culminant à 402 mètres, un promontoire idéalement placé, dominant la plaine de Nay et la basse vallée de l'Ouzom.

Dès la préhistoire (120.000 à 50.000 ans av. J.C.), nos ancêtres ont trouvé là un refuge ou un terrain de chasse. En tout cas, de nombreuses découvertes attestent une présence humaine.
Plus tard, à l'époque Gallo-Romaine, il est peut-être occupé par quelque légion de César qui creuse les deux fossés qui ceinturent le plateau sommital.

De toute façon, le rôle défensif du site ne fait aucun doute, d'autant plus qu'au Moyen-âge s'élevait à cet endroit un château.

Il y a encore quelques années, les vestiges d'une porte fortifiée l'attestaient, ainsi qu'un testament laissé en 1286 par Gaston VII Vicomte de Béarn. Le Castet d'Asson fut détruit en 1399 par Archambauld de Grailly pour satisfaire aux exigences du Roi de France.

Nous retrouvons les traces d'une occupation à partir de 1674 et la fondation par “Frère Damien“ alias Isaac de Vergez, d'un ermitage qui sera abandonné en 1732 après qu'un des ermites, François Toussaints, fut accusé de sacrilèges et privé de ses privilèges ecclésiastiques.

Plus récemment, en 1942, ce sont les troupes d'occupation qui investissent l'oppidum et le transforment en un point de défense antiaérienne.

L'oppidum a aussi été utilisé par les Assonnais pour sa pierre de grès facile à travailler, l'extraction de meules à aiguiser, mais aussi pour la fougère qui tapisse ses pentes. Aujourd'hui, l'oppidum est fréquenté par des promeneurs en quête de tranquillité qui peuvent de là haut apprécier le panorama et laisser aller leur imagination


Rédaction : association histoire et archéologie
© photographies stockli

Ce que nous savons du château d'Asson nous vient essentiellement des cahiers du Chanoine J.B. Laborde qui fit une étude de sa transmission du 12ème au 20ème siècle.

Pour trouver une première trace de l'existence du château, il faut remonter à l'année 1150 pour voir qu'il appartient à un certain Goalhard de Badie et était répertorié comme Maison d'Abadie.

Cette appartenance est confirmée par le dénombrement de 1385 puis par une sentence de la Cour Majour en 1422 qui reconnaît à la Maison d'Abadie la propriété de la 8ème partie des bois et herms d'Asson.

Nous verrons que par le truchement de mariages, successions et ventes, la propriété du château va souvent changer de mains.

On doit la dénomination de “château d'Abère“ à un testament rédigé en 1501 par Bertrand de Boeil qui lègue la Maison d'Abadie à la famille d'Abère.

Celle-ci sera anoblie le 12 septembre 1524. en tant que seigneur du lieu, Pascal d'Abère se déclare propriétaire de la maison abbatiale de Minvielle, attenante à l'église St Christau; il revendique aussi le droit de prendre la jambe droite de chaque porc qui sera tué et vendu, de prélever une poignée de sel et un verre sur chaque charge qui passera à Asson.

Mais il connaitra une fin brutale en août 1569 après avoir reçu en sa maison le capitaine protestant Montgomery (celui là même qui incendia l'église St Martin); le lendemain, lui et sa fille sont assassinés par le capitaine catholique Bonasse. Puis, peut-être par confiscation des biens, le domaine échoit à la famille protestante d'Incamps qui, le 27 novembre 1662 vend l'ensemble à la famille de Gassion pour la somme de 30.000 sols tournois.

Bien plus tard, la Révolution Française passe par là et le dernier héritier en date, Jean François de Caumia Baillenx, vend la maison d'Abère et ses dépendances à Antoine Valérien Lescun, maire d'Asson pour 24.000 francs. Trente ans plus tard, le 8 mai 1837, son fils revend le tout avec une plus value (46.300 francs) à la famille d'Angosse. C'est par alliance que le château d'Abère revient à la famille de Luppé qui en est propriétaire depuis la moitié du 19ème siècle.

C'est pourquoi, aujourd'hui, les habitants d'Asson parlent du château de Luppé.

Voir les propriètaires du château d'Abères du 12éme au 20ème siècle

Histoire du château d'Abère et de ses propriétaires

L’existence de ce château est mentionnée dès le XIIème siècle.
Le nom ancien de cette maison est d’Abadie. "Goalhard de Badie d’Asson" figure comme jurat de l’un des dix-sept vics de Béarn (anciens forts de Béarn).

Au XVème siècle, les propriétaires de la maison d’Abadie sont connus grâce aux longues contestations opposant les maîtres du château aux habitants d’Asson. Ainsi, en 1483, une sentence confirme à la maison d’Abadie la propriété de la huitième partie des herms et bois d’Asson.

A la mort de Bertrand de Boeil en 1501, la maison d’Abadie est désignée désormais sous le nom d’Abère, la raison de ce changement n’est pas connue. En 1506, Bernard d’Abère est cité comme seigneur de « l’Abadie d’Assou ». C’est en faveur de ce Bernard d’Abère que la maison fut anoblie le 12 septembre 1524.

A Bernard, succéda son frère Pascal d’Abère. Celui-ci fut officier panetier de Jeanne d’Albret. Il figure avec ce titre dans les comptes de la maison de Navarre. Lors des luttes religieuses qui ensanglantèrent le Béarn en Août 1569, il reçut dans sa maison le capitaine protestant Mongonmery : le lendemain du passage de ces troupes, il fut assassiné ainsi qu’une de ses filles par les soldats du capitaine catholique Bonasse.

Après son décès, le château d’Asson et ses dépendances devinrent la propriété de Jean de Bordiu, dit le capitaine Poqueron. Est-ce un achat ? Un héritage ? Ou est-ce la Reine, selon les coutumes de ce temps, qui confisqua ces biens et les attribua à un de ses plus dévoués capitaine ? Nul ne le sait !

Ce Jean de Bordiu était un soldat de fortune qui servit fidèlement Jeanne d’Albret. Né dans le « quartier d’Artès », dans la maison qui devint château d’Angosse, il mourut vers 1590, laissant ses biens relativement conséquents, à son neveu Antoine d’Incamps, autre capitaine protestant qui joua un rôle important dans les luttes religieuses du Sud –Ouest.

Antoine d’Incamps fut gouverneur de Nay, de la vallée d’Ossau, du château de Lourdes où il fit faire d’importantes réparations. Il épousa en 1564 Annette d’Espalungue de Louvie-Juzon. De cette union sont nés plusieurs enfants dont Henry qui lui succéda dans ses charges. Par acte du 29 décembre 1588, Antoine d’Incamps obtint de Catherine de Navarre, sœur d’Henri IV et régente du Béarn, l’affièvement de la ferrarie d’Arthès. Il fut, comme son oncle Jean de Bordiu, un serviteur fidèle de la Cour de Navarre.

Suite à son décès vers 1614, son fils Henry hérita de ses biens et de ses charges. Il fut gouverneur de Nay et de la vallée d’Ossau. Vers 1612, les d’Incamps prirent le titre de baron, puis de marquis de Louvie.

Son fils, Louis d’Incamps, eut un long procès l’opposant aux communautés d’Asson et de Bruges au sujet des droits déjà revendiqués au XVème siècle par les maîtres de la maison d’Abadie. Un arrêt du Parlement de Toulouse en 1648 fut rendu en sa faveur, le maintenant dans la seigneurie directe et foncière de la huitième partie par indivis des montagnes, herms et bois. Les communautés d’Asson et de Bruges plaidèrent longtemps avec persévérance mais en vain. En 1656 puis en 1660, tous les droits revendiqués par Louis d’Incamps étaient reconnus par la justice.

Par acte du 27 novembre 1662, Messire Louis d’Incamps, marquis de Louvie, vendit à Messire Timothée de Gassion, le château et la maison noble d’Abère d’Asson avec les terres en dépendant et les droits utiles et honorifiques attachés à la dite maison pour la somme de 30 000 livres. Timothée de Gassion était le petit-fils du Président du Conseil Souverain puis du Parlement de Navarre et neveu de Jean de Gassion, Maréchal de France. Il fut admis aux Etats de Béarn pour le fief d’Abère le 7 septembre 1680 et mourut le 11 avril 1690 : il fut inhumé le 12 dans la chapelle St Jacques de l’église St Martin d’Asson. Il laissa ses biens à son frère Joseph qui fut admis aux Etats de Béarn le 5 juin 1690 comme « seigneur de la maison noble d’Abère ». Il ne laissa pas de postérité et ses biens passèrent à un autre frère.

Jacob de Gassion, marié en 1697 avec Marie de Balsunce, mourut à Pau le 9 décembre 1708 et fut inhumé dans la chapelle de Gassion. Le tombeau avec armoiries et épitaphe de son épouse se trouve dans la chapelle St Jacques d’Asson. Ils laissèrent plusieurs enfants, qui héritèrent successivement de la maison d’Abère.

Pierre de Gassion fut admis aux Etats de Béarn comme seigneur d’Abère le 15 mai 1715. En 1719, il acheta la maison abbatiale de Bégarie, ce qui lui donnait droit au quart de la dîme d’Asson. Il mourut à Asson le 30 avril 1732 et fut inhumé dans la chapelle St Jacques : sans postérité, ses biens passèrent à sa sœur Marie Sara puis à leur sœur Magdeleine-Claire. Celle-ci mourut à Andrein en 1762, elle était veuve d’Armand de Caumia-Baillenx.

Elle laissa ses biens à son fils Jean Henry de Caumia-Baillenx, « seigneur d’Andrein, des châteaux et maison noble d’Abère d’Asson ». Il décéda le 2 juin 1793 à Pau et laissa l’héritage à son fils Jean-François de Caumia-Baillenx, qui vendit la maison d’Abère le 21 mai 1805, ainsi que toutes ses dépendances à Antoine Valérien Lescun, praticien et maire d’Asson, pour 24 000 francs.

Le 8 mai 1837, le fils d’Antoine Lescun, Jean-Donat Lescun, revendit au baron Armand-Mathieu d’Angosse le domaine d’Abère et ses dépendances, pour la somme de 46 300 francs.

Armand-Mathieu d’Angosse, descendant de la famille d’Incamps, baron de Corbères, chevalier de Malte, fut auditeur au Conseil d’Etat, sous-préfet de l’arrondissement de Pau en 1811, député des Basses Pyrénées en 1816, Pair de France en 1845. Il mourut à Corbères le 8 juin 1852.

Sa fille Louise-Charlotte-Amandine d’Angosse lui succéda. Mariée le 3 août 1830 à Pierre-Charles-Gaston, marquis de Luppé, elle décéda le 24 aôut 1859.

Leur fils Joseph Louis, comte de Luppé, leur succéda. Il fut député des Basses Pyrénées en 1877-1878 puis de 1885 à 1889. Son épouse Louise Marie Aldegonde de Rivière est décédée le 4 mai 1897 dans l’incendie du Bazar de la Charité à Paris. En souvenir, il offrit à la paroisse d’Asson le vitrail représentant Ste Aldegonde et St Louis.

C’est leur fils Gaston, Marie, Joseph, Antoine, Vicomte de Luppé, qui hérita du château et de ses dépendances. Sculpteur, il réalisa à l’identique deux magnifiques statues de bronze représentant « la France victorieuse et reconnaissante » : placées au-dessus d’un socle élevé, elles constituent les monuments aux morts d’Asson et d’Arles (Bouches du Rhône). En 1921, il fit donation à la commune d’un terrain jouxtant le cimetière, ainsi que d’une souscription pécuniaire pour y élever le monument des enfants d’Asson morts pour la France. Marié avec Anne-Marie de Cossé Brissac, femme de lettres, sous le pseudonyme de Marie Cossa, ils eurent six enfants. Aujourd’hui, le château d’Abère est propriété indivise des quatre enfants survivants.


Rédaction : association histoire et archéologie
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