Si la généalogie d’une commune consiste à traiter de sa filiation, alors on peut effectivement dire qu’Asson est l’aïeule de plusieurs villages voisins.

Au 11ème siècle, le vaste territoire d’Asson était la propriété des Vicomtes du Béarn qui avaient donc tout loisir de doter foncièrement des abbayes ou monastères voisins et de créer de nouvelles bourgades. Ces partages se faisant en principe avec le consentement des habitants du lieu.

Vers 1010 Gaston II Vicomte de Béarn donne son accord pour « donner », moyennant 300 sols toulousains une partie du territoire d’Asson à l’abbaye de Lescar.
A plusieurs reprises, 1095 – 1132 – 1281, les moines de St. Pé se voient attribuer des possessions d’Asson.
En 1114 Lorsque Gaston IV crée l’hôpital, la commanderie et l’église de Mifaget, les terres nécessaires à la construction, à la culture et l’élevage sont prises pour partie sur le territoire d’Asson.
Vers 1131 Quand les moines de Sauvelade s’installent à Capbis, ce sont 350 arpents qui sont détachés des terres d’Asson.
En 1335 La bastide de Lestelle est créée sur des vacants d’Asson à son extrémité orientale.
En 1357 C’est à son extrémité occidentale qu’est créée la bastide de Bruges.
Ce « sens du partage» ne s’arrêtera qu’en 1787, avec l’indépendance d’Arthez d’Asson, à partir d’anciens quartiers d’Asson et de la paroisse St. Paul d’Asson .


Rédaction : association histoire et archéologie